D’ici fin 2020, environ 30% des recherches seront effectuées sans un écran (Étude Gartner). Avec le développement et la facilité d’usage des assistants personnels dans nos maisons (et maintenant sur nos lieux de travail), nos comportements évoluent et se transforment. Nous avons de nouvelles façons de connaitre la météo dans les prochaines heures, pour choisir un morceau de musique sur Spotify, un épisode de série sur Netflix ou Prime, faire des courses pour ce soir, le tout directement à la voix.

 

La commande vocale s’installe dans nos usages et d’une façon très rapide, pour une raison pratique simple : nous pouvons énoncer 150 mots en une minute, mais seulement taper 40 mots. L’apprentissage est plus facile que nos claviers et souris, logiciels de bureautique… La performance est aussi une des raisons de cet envol : la saisie vocale est plus rapide, la problématique de l’orthographe, les principes de mise en page et des modes d’envois sont formatés pour être directement exploitables dans les systèmes d’information.

 

La mise en place est facilité par la légèreté du dispositif nécessaire : un seul smartphone est suffisant. Si l’application permet une rapidité de la saisie d’informations, directement sur le lieu d’exercice, il est probable que le déploiement soit facilité. Coté gestion et traitement des données, le smartphone permet des interfaces de saisie avec des filtres, des choix multiples, pour une exploitation statistique rapide (même en temps réel) ! Et ce déploiement est possible grâce à la mise à disposition de solutions open source éprouvées (notamment par Google).

 

Comme souvent pour les nouvelles solutions, il y a un temps de mise en place. À la différence cependant, le temps nécessaire est davantage du côté de la formalisation des interfaces (avec une ergonomie et un design souvent très incitatifs), que du côté des utilisateurs pour qui, dès la première saisie vocale, cette nouvelle façon de saisie des données sera adoptée.